Pour la Gen Z travailler dans une grande entreprise n’est plus un rêve, quelles sont les attentes des jeunes ?

Rédigé le 26/11/2024

Les jeunes veulent travailler. Mais différemment de leurs aînées. C’est ce qui ressort d’une étude menée par la Fondation Jean Jaurès. Ils privilégient le bien-être au travail et veulent mener de front leurs vies professionnelle et privée. Explications.

Il est désormais de bon ton de dire que les jeunes générations ne veulent plus consacrer leur vie à leur travail. Mais qu’en est-il réellement ? La dernière étude publiée par la Fondation Jean Jaurès, dont L’Express s’est fait l’écho le 22 novembre 2024, nous en dit plus. 1 000 jeunes de 18 à 24 ans ont ainsi été interrogés quant à leurs aspirations pour leur vie professionnelle future. 40 % du panel questionné l’assure : la rémunération reste le critère prioritaire en termes d’emploi. Et pour cause, l’instabilité financière est l’une des craintes de ces jeunes qui arrivent sur le marché. La moitié craint de ne pas gagner assez pour subvenir à leurs besoins et réaliser leurs projets.

Leurs projets, parlons-en justement. Près de six personnes interrogées sur dix envisagent de créer un foyer familial. Ils sont encore plus nombreux (67%) à vouloir concilier stabilité professionnelle et mobilité. Afin de ménager la chèvre et le choux, ou autrement dit leur vie de famille et leur travail en entreprise, les jeunes sont 29% à vouloir privilégier une société qui leur permet de concilier vie perso et vie pro. C’est pourquoi ils ne sont que 12% à rêver d’évoluer au sein d’une grande entreprise du CAC 40.

La crainte d’un ennui au travail

En outre, les futurs travailleurs craignent de s’ennuyer dans leur vie professionnelle. C’est pourquoi 27% d’entre eux cherchent un travail stimulant. C’est en ce sens que la grande majorité des personnes interrogées assurent vouloir se former tout au long de leur carrière pour évoluer au sein de leur entreprise ou pouvoir changer de poste plus facilement.

Enfin, le bien-être au travail est l’autre grande thématique abordée par l'étude de la Fondation Jean Jaurès. Ils sont une petite moitié à estimer qu’une bonne ambiance au sein de leur entreprise est indispensable. En outre, ils sont 41% à trouver nécessaire de pouvoir s’appuyer sur leurs collègues. Enfin, plus de 30% d’entre eux appellent de leurs vœux d’être sous les ordres d’un manager qui s’implique dans leur progression et les aide à progresser.

Source Capital